mardi 11 décembre 2012

mon âme libre

Encore deux nuits presque sans dormir
à boire
Et hier,  pour la troisième,
(Toujours pas de femmes pour rassurer
mon âme )
Je me suis écroulé sur le canapé et
Ce soir, c’est lundi, j’ai été à la boxe
J’ai pris des coups et maintenant
Je suis rentré et je me demande
Si ce qui me tuera rampe déjà en moi
Ou si ce sera rapide – quelque chose
qui casse d’un coup - ou de ma propre
main, j’ai encore la rage de vivre
J’ai encore l’envie, il y a huit ans
J’étais à terre et je pleurais,
Ma tueuse a-t-elle accroché mon
Scalp
Au dessus de son lit, ou l’a-t-elle
Rangé au fond d’un tiroir pour l’oublier
là ? je me lève
Il y a de la viande, des tomates dans
Le frigo, le chien baille, et la vie
n’est pas si difficile, mais la solitude
pèse parfois le soir, c’est comme
quand j’étais enfant et que je rentrais
de l’école à pied en portant un sac à
dos trop lourd pour mon dos, l’autre jour
Quelqu’un m’a dit que je ne savais
Pas
me vendre
Avec
Les
Femmes et je ne sais pas comment
Cette personne a pu croire que j’étais
De ceux qu’on achète

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