jeudi 30 août 2012

La folie ordinaire mène toujours au score

A trois heures du matin, son message me demande si je dors
Et bien sur je devrais, mais non. Elle a écrit des mots, il
fallait que ça sorte d’elle. Elle veut que je lise. Ça parle de
            Toute les fois où elle a été abandonné
Toutes les fois où elle a du se battre.

            Je n’ai pas parlé des cancers declare-t-elle lorsqu’elle répond au
téléphone, ni que j’ai été violé à quatorze ans
par mon prof de chimie, je l’ai retrouvé il n’y a pas longtemps, il pleuvait et
Je lui dit que je le pardonnais.

Tu aurais du lui briser une rotule je fais.

Ce ne doit pas etre facile pour lui de vivre avec mon acceptation répond-elle
Avec une rotule en moins non plus j’ajoute

            et  soudain, je voudrais juste m’assoir
à la table d’un bar pour boire une vodka avec Dieu et lui demander pourquoi.

            OK, lui dirais-je, ce serait arrivé à moi je comprendrais,  je suis un garcon étrange, mais elle...
Qu’est ce qu’elle t’a fait ???

Seulement je suis baisé.  Dieu n’est pas en train de boire au comptoir d’un
bar de nuit,
et si oui, cet enfoiré serait sans doute capable d’avoir une réponse
sensée, après tout Dieu
n’est-il pas la réponse que nous attendons
tous ???

Si tu n’étais pas un homme je crois que je t’aimerai plaisante-t-elle,
            Continue à écrire, dis-je

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