J’ai fourré
mon amour
De part
En part
Et je
l’appelais pute
Et ce soir
Elle doit
se rire de moi
Et ça n’a
Aucune
importance,
Je pense à
cette brune
aux yeux
noirs
laquelle, soit
dit-en passant,
n’est
jamais venue me rejoindre
et je sais
Que plus
aucune
Ne peut
m’atteindre
(courir
contre le vent
Je laisse ça
Aux
Autres)
alors
je rêve
D’une
décapotable et de la mer
Et d’une
autre
Petite pute
(on rêve toujours d’une AUTRE
petite pute)
je
l’imagine avec des yeux
verts
et la voix
rauque et rieuse
Juste ce soir
Et demain
Peut-être ! dirait son sourire
Je suis venu sans armes
Contente toi
De mes rires et de mon plaisir
mais en vérité
Quand elles
se pointent, elles sont toujours armées
Jusqu’aux
dents
Et rien
N’est jamais
plus facile
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