je ne vis
pas un flingue
à la main
je n’ai ni révolution à gagner
ni banque
à braquer
l’adrénaline
de mes nuits
est
facile
et le
chagrin
encore
plus,
j’irai sans
doute beaucoup
mieux
si je
crevais de faim,
les
chagrins d’amour
la solitude
les putes
les coups
de couteaux
tout cela à
moins d’importance
quand l’estomac
crie famine
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