J’étais un gamin
classé dans la catégorie
moins que rien et
Toi tu étais une
jolie fille, une des stars
du college, une de
celle pour lesquelles
je n’existais pas,
l’année la plus
terrible,
tu fumais des
cigarettes
à la sortie,
tu me haïssais,
Tu m’insultais dès
que tu pouvais
Et tu me crachais ton
mépris au visage,
Je n’étais qu’une
merde pour toi
une vingtaine
d’années plus tard
Je suis rentré dans
un magasin de chaussures
Et toi tu bossais là
et tu n’avais plus rien
d’une legende de
collégien
ton cul avait grossi
et tes yeux
n’arboraient aucune
flamme et la beauté
de tes traits
était devenu
quelconque,
je n’aurai même pas
eu envie de pisser
dans ta bouche de
pute
à mon bras
je tenais ma tueuse
avec son physique
de top model, (tu
n’existeras jamais pour
personne à côté
d’elle), et tout son amour
pour moi
dans le noir de ses
yeux changeait la donne,
elle me donnait plus
de prix,
je n’étais plus un moins que rien,
c’était bon que tu le saches
car nous nous sommes reconnus toi et moi,
les anciens ennemis, et nous avons eu beau agir
comme si nous étions deux parfaits étrangers
je sais que tu as senti
le gout de la défaite à cet instant
toi que j’avais connu
si sure de sa victoire
et de sa supériorité
et j’ai souri car
depuis longtemps,
les gens comme toi ne peuvent plus m’atteindre
mais il semblait que moi je pouvais encore te toucher
là où ça fait mal
et quand tu t’es retrouvée à genoux en train d’enfiler
une chaussure au pied de ma beauté, c’est de la honte que
j’ai lu
dans tes yeux, la même que je ressentais (avant de m’en
guérir pour de bon)
quand
tu me parlais si méchamment
et je me suis demandé ce que tu avais bien
pu faire de toute ton arrogance,
et cette honte, la tienne,
n’était que ta propre prison, le résultat de ces valeurs
qui étaient les tiennes
quand tu me jugeais de toute ta dureté d’enfant gâtée par
la nature
et plus tu étais forcée de me sourire, plus je restais
affable, d’une
extrême gentillesse
ainsi j’étais sur de
ne pas ressembler à celle que tu étais
toi qui n’avait
jamais rien eu à m’accorder que
de la morgue,
hautaine et prétentieuse jusqu’au bout
de tes ongles manucurés
avant l’âge
et quand je suis
sorti du magasin j’ai éclaté de rire
et j’ai remercié mon
amour d’avoir été un tel trophée
et elle s’est marrée
car elle aimait le feu
de la revanche de le
fond de mes yeux et on a continué
à se balader dans la
ville et le soir on a rit et baisé comme
des dingues, le tout
sans la moindre pensée pour toi
C'est très cruel, mais ça fait vraiment du bien !
RépondreSupprimerJ'avoue hé hé !
RépondreSupprimerLe titre est fabuleusement pêchu !!! Danke schön !
RépondreSupprimer:) merki
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