jeudi 10 mai 2012

et tant pis si ton soleil ne se lève plus sur ma folie


Et tu me dis qu’il faut grandir,
que je n’ai ni avenir ni réussite
Et qu’il serait temps de vivre
dans la réalité
Et je sais que tu as sans doute
Raison,  mais je connais
La réalité,
Comme je te connais toi,
Et dans ton monde, tu verses
des larmes de sang et tes pleurs
Il n’y a pas si longtemps,
avaient besoin de sécher près
De mon Coeur,
Et moi je dis,

La folie, c’est mon île,

(Pas un récif,
il y a toutes ces fleurs,
et une ou deux strip-teaseuse)

Et de là,
            Du haut de ces immenses falaises
Qui protègent tout ce qui n’a pas été arraché
de moi,
Je vois venir l’ennemi
Et je peux tirer des obus
Si l’idée lui prend d’approcher

Et d’ici,
Je peux hair les dieux,
Rire de moi et de l’amour,
Dévorer tes seins et ton Coeur,
Ou simplement,
te laisser t’enfuir

Et tout ça, sans déchirer un seul morceau
 de ce qui reste de mon âme

2 commentaires :

  1. Bon, j'ai lu tout ce que j'avais raté et vraiment, j'aime bien ce que tu écris, c'est trash et original !
    Celui-là est vraiment terrible : de belles images, de bons délires...

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  2. Décidemment j'aime vraiment tes commentaires ;-)

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