Comme un
couteau d’acier dans le coeur,
Tes putains
de yeux noirs me transperçaient
Tandis que
je dansais aussi mal que toujours,
je t’ai
fait signe
De venir
Et tu m’as
fait signe de venir,
Je me suis
assis près de toi, t’accordant
La victoire
et tu étais comme une apparition
dans
l’obscurité, déesse sombre aux yeux de flammes
C’était
Ton regard
indomptable et
ce corps de déesse,
(Tes jambes si fines, comme des brindilles
Ta peau brune où couraient des étincelles
tes cheveux de jais jusqu’au bas
Des reins)
Et aussi ta
voix rauque et ta manière
de faire
qui n’appartient qu’à toi
J’en
connais qui auraient tué pour te posséder,
Et
en d’autres lieux
en d’autres temps
rien que
pour ta beauté
On
t’aurai brûlée vive sur un bûcher
sous les
cris jaloux de la foule
Sous tes
fenêtres,
tu as parlé
de toi, de ton enfant,
évoqué
d’éventuels cambriolages
auxquels tu
aurais participé dans ta jeunesse
car il faut
survivre puis tu as volé ma bouche
et la
tienne était le paradis,
la lumière au bout du chemin,
un millier de caresses sur mes
plaies
ca devient chaud entre nous, as-tu dit
mais il y a ma fille la haut avec la
baby sitter
et je ne te ferai pas monter je la
protège,
mais je t’aurai bien ramené, tu
embrasses bien,
appelle moi, c’est vraiment chaud là,
je
dois m’en aller
reste encore un peu ai-je supplié
mais tu
t’es montrée intraitable
si je reste, c’est pour aller au
bout,
et ce ne sera pas ici,
pas ce soir
Tu es partie sans te retourner,
marchant
Comme une reine et la nuit s’est
prosternée devant toi
Tu avais la classe, tu étais
brulante comme le danger
et sur mes lêvres trônait encore
un peu de ta magie
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