J’ouvre les
yeux
J’ai 41
balais,
Les poches
vides
De l’alcool
et de la fièvre dans le sang,
Il y a eu
un tour du monde,
Des
actrices pornos dans le creux de mon lit
et
d’autres,
aussi
chaudes
Les unes et les autres
si belles,
Il y eu le
sexe violent et fou,
Dans les
avions, en voiture,
Dans les
rues, les forêts, les hôtels,
les cinémas
et même un restaurant,
à chaque
fois que c’était possible
à chaque fois que c’était dingue
Il y a eu
ma tueuse et son ventre affamé,
me consumer, me réduire en cendres
pour une histoire qu’on
aurait voulu
plus belle
que les contes
Il y a eu
tout ça,
la rage de
vivre et le besoin de mordre
je
voulais aimer les corps et dévorer les cœurs,
et de tout
ça, il ne reste rien,
ni famille,
ni amour,
juste un
ventre mou,
un crane bientôt chauve,
quelques
mauvais poèmes
mes mains
tremblantes, effarouchées
et ce trou
dans le regard me perce
de part en
part et les voix hurlent
quand je
sombre
Les dieux
m’ont arraché les tripes
et les femmes…
…les femmes
me brûlent encore
du vert de mes yeux fous jusqu’au plus
profond de l’âme
"et ce trou dans le regard me perce
RépondreSupprimerde part en part et les voix hurlent
quand je sombre"
C'est très fort ça, j'aime beaucoup !
merci :)
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