dimanche 22 avril 2012

Je me demande sur quelle route tu marches


Tu étais celle qui disais que toujours
Tu serais mon amie,
Mais bien sur tu es grande
Et tu as ton amour
Et tu n’es pas là,
Tu n’appelles meme pas pour prendre
Des nouvelles,
Bien sur que je sais, que la dernière
Fois,
Tu m’as trouvé un peu trop fou,
Je prend un peu de place
Et je ne suis pas très fin
Avec mes gros sabots de bois
Qui résonnent sur les carrelages en marbre
Et je ne donne pas l’impression
De vouloir m’en sortir,
De chercher à changer
Mais j’écris mieux que jamais,

Ok, je ne suis pas écrivain
Et je ne donne pas l’espoir
De me voir publier un livre
Un jour,
Ni meme devenir riche,
De quelques manière que ce soit,
Et sans doute que je finirais
Fou seul et abandonné, mais

Tu sais,

Je sais que je te dois la vie
Et que chacun de mes pas,
T’appartient, alors
Ce n’est pas grave,
Prend ton temps,
Tu peux tout te permettre avec moi,

Meme de ne pas revenir,
Mème de m’oublier à tout jamais,
Je n’aurais jamais la force de detester,
Et tu es déjà toute pardonnée
            (souviens t’en si je tombe avant l’heure,
toute pardonnée car il n’y a rien à pardonner)

Et tu as plutôt intérêt à vivre ta vie,
Dévorer chaque seconde, comme si c’était
la dernière, t’emerveiller de
chaque instant, comme si c’était le premier
si tu ne veux pas que je me pointe, (vivant
ou mort peu importe)
pour botter ton cul de lesbienne
car c’est ainsi, je sais
que chaque sourire sur mon visage
est à toi depuis toutes ces nuits
où tu tenais ma tête hors de l’eau
quand l’acide de la folie noyait mes poumons
et mon âme

et donc, je veux juste que tu saches,
            que tu me manques  petite pute
avec tes yeux marrons verts, ton
absence de poitrine et ton caractère
qui peut parfois se reveler plus merdique
qu’une soirée sans vodka, ni jolies filles
tu me manques vraiment

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire