mardi 18 octobre 2011

Je passe trop de temps à imaginer ton sourire

J’ai regardé couler la folie
du vert de mes yeux
Et le vent soufflait comme pour
applaudir tandis que nul
Amour ne sonnait à la porte
car bien sur ni tes yeux noirs
ni tes lèvres
ne m’ont souri quand je t’ai
croisée et le chien veut sortir
dehors et il ne faudrait pas
que je joue de trop avec le
tranchant des couteaux

Je me demande où tu es
tandis que le soleil ne réchauffe
plus ma peau je voudrais
te voir, moi qui connaît tout
juste ton prénom et le son
de ta voix

        viens m’aimer et dévore
        mon cœur
        mais je t’en prie
        ne me laisse pas là
        à attendre

        je désire lécher tes
        seins et t’entendre murmurer
        tes exigences avant de
        prendre possession de
        ton corps

Mais je connais déjà
l’histoire
Tu iras vers d’autres
Un peu moins fous
Un peu moins drôles
Un peu plus propre sur eux

Je resterai là, comme
ce soir,
Seul devant le miroir
Le cœur découpé en morceaux
l’âme brulée
Ton plaisir sera pour d’autres
Mes larmes n’appartiendront
Qu’à moi et le vent balayera
Tout ça en riant
 

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