lundi 24 octobre 2011

Comme de la lave en fusion (pour celle dont je ne connais pas le prénom)

Je voudrais t’embarquer
dans une vieille décapotable
Et partir jusqu’à l'océan
- N’importe quel océan
ferait l’affaire –

On irait jusque là
Et mes mauvais penchants
Me pousseraient à

        Relever ton t-shirt
        Lécher tes seins,
        Te prendre en photo
        Le regard lascif
        La poitrine à l’air
        Ton joli corps calé
        Contre une portière
        une jambe à moitié relevée
        telle une invitation

On baiserait au bord de la route
Pas loin de la plage
Sur le cuir des sièges
En plein jour
Avec des voitures
Qui passent autour

Puis on tracerait un peu
Plus loin
- n’importe quel un peu plus loin
ferait l’affaire –

On boirait de la vodka

Je
te dirai que je suis écrivain
Et que la vie me brûle,

TOI
Tu ferais semblant de me croire,

Tu dirais :
        J’aime quand tu me lèches

Et je noterai la réplique
Dans un coin de mon cerveau
Jusqu’à l’heure d’écrire
- n’importe quel heure du jour ou de la nuit
        ferait l’affaire –
un poème ou une nouvelle
qui raconterait tes yeux noirs et feu
ta manière de baisser
délicatement
Les paupières pour masquer
La force de ton désir
chacun de tes baisers sur
ma peau nue

Nous serions comme de la lave
        en fusion

        Incontrôlables et Brulants

Ce serait de la luxure
De l’amour fou
Une griffure sanglante au visage
De la morale

                de quoi crier
        quand la vie voudrait qu’on se
                                                taise

2 commentaires :

  1. Je n'écrirais rien de nouveau ce soir,
    tout est dans ce poème...

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  2. merci de ta visite, c'est toujours un plaisir de te croiser ici, moi qui passe si souvent chez toi :)

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