Je voudrais t’embarquer
dans une vieille décapotable
Et partir jusqu’à l'océan
- N’importe quel océan
ferait l’affaire –
On irait jusque là
Et mes mauvais penchants
Me pousseraient à
Relever ton t-shirt
Lécher tes seins,
Te prendre en photo
Le regard lascif
La poitrine à l’air
Ton joli corps calé
Contre une portière
une jambe à moitié relevée
telle une invitation
On baiserait au bord de la route
Pas loin de la plage
Sur le cuir des sièges
En plein jour
Avec des voitures
Qui passent autour
Puis on tracerait un peu
Plus loin
- n’importe quel un peu plus loin
ferait l’affaire –
On boirait de la vodka
Je
te dirai que je suis écrivain
Et que la vie me brûle,
TOI
Tu ferais semblant de me croire,
Tu dirais :
J’aime quand tu me lèches
Et je noterai la réplique
Dans un coin de mon cerveau
Jusqu’à l’heure d’écrire
- n’importe quel heure du jour ou de la nuit
ferait l’affaire –
un poème ou une nouvelle
qui raconterait tes yeux noirs et feu
ta manière de baisser
délicatement
Les paupières pour masquer
La force de ton désir
chacun de tes baisers sur
ma peau nue
Nous serions comme de la lave
en fusion
Incontrôlables et Brulants
Ce serait de la luxure
De l’amour fou
Une griffure sanglante au visage
De la morale
de quoi crier
quand la vie voudrait qu’on se
taise
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Je n'écrirais rien de nouveau ce soir,
RépondreSupprimertout est dans ce poème...
merci de ta visite, c'est toujours un plaisir de te croiser ici, moi qui passe si souvent chez toi :)
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