jeudi 4 août 2011

Le gout de la liberté est comme un papillon posé sur tes lèvres (Certains ne connaissent jamais le gout de la liberté)

Assise sur mes genoux,
elle me prend dans ses bras
Avec douceur

         J’aime vraiment ça dit-elle
                 Je crois que je suis une chienne

Je connais un million de femmes
Incapables de prononcer
Ces mots,
         Pas de cette
                 manière

Je connais un million d’hommes
Qui la jugeraient et la
                 condamnerait

En d’autres temps, on l’aurait

        Brisée à coups de
         Barre de fer
         Sur une roue de
         Bois

         Ensevelie sous une
         Pluie de pierres

         Brulée vive sur un
         Bûcher

Elle est le feu et le désir
qui dansent dans les corps
Et les cœurs

        J’aimerais qu’une femme me lèche
                 Pendant que je suce une queue
       Dit-elle

Je connais un million de femmes
Incapables de prononcer
Ces mots,
       Pas de cette
              manière

Je connais un million d’hommes
Qui la jugeraient et la
             condamnerait

Ceux- là
Celles-là

         ne connaitront jamais le gout
        de la
                liberté

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