Assise sur mes genoux,
elle me prend dans ses bras
Avec douceur
J’aime vraiment ça dit-elle
Je crois que je suis une chienne
Je connais un million de femmes
Incapables de prononcer
Ces mots,
Pas de cette
manière
Je connais un million d’hommes
Qui la jugeraient et la
condamnerait
En d’autres temps, on l’aurait
Brisée à coups de
Barre de fer
Sur une roue de
Bois
Ensevelie sous une
Pluie de pierres
Brulée vive sur un
Bûcher
Elle est le feu et le désir
qui dansent dans les corps
Et les cœurs
J’aimerais qu’une femme me lèche
Pendant que je suce une queue
Dit-elle
Je connais un million de femmes
Incapables de prononcer
Ces mots,
Pas de cette
manière
Je connais un million d’hommes
Qui la jugeraient et la
condamnerait
Ceux- là
Celles-là
ne connaitront jamais le gout
de la
liberté
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)
un goût volatile donc :)
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