J’ai encore
Trainé dans trop
De verres de Vodka
La nuit dernière
Et lorsque j’ouvre
Les yeux
Un million d’aiguilles
Glacées
Transpercent mon
Crâne et crucifient
Mon cerveau
Les souvenirs sont comme
des cadavres flottants à
La surface d'un lac de
pétrole
Devant la glace,
Mon regard injecté
De sang,
La calvitie qui avance
Mon gros ventre de
Quadragénaire
Mon cœur exsangue
D’Amour,
Dans le temps
J’étais comme un boxeur
Je bougeais vite et je
Frappais fort et précis,
Mais je suis devenu
Trop lourd et trop lent
Quand on en est là,
Il faut savoir encaisser
J’aurai du rentrer et
Écrire,
clouer mon âme
Sur le papier jusqu’à
Ce qu’elle rende son dernier
Souffle
J’aurai du en trouver
Une à qui dire je t’aime
Et laisser ses bras me
Tenir loin de mes démons
Et de leurs danses
J’aurai du allonger mon
Corps et laisser
S’apaiser ma respiration
mais…
Je suis un flingue
Posé sur ma tempe
Et j’ai le doigt
Sur la gâchette
vodka et clous de cercueil..ça fait des in memoriam plein les bibliothèques..;-))
RépondreSupprimerla route est parfois faite d'amours chauves et de "bedaines " en forme de reposoirs.
annaj