dimanche 28 novembre 2010

Moi et ma folie dans tes yeux verts

Je vivais avec le vert de ton regard lorsque je fus pris pour la première fois d’une frénésie
pure d’écriture et tu pensais que je devais faire QUELQUE CHOSE de ma vie mais parfois
quand je léchais les braises de ma folie sur cette vieille machine mécanique qui avait
appartenu à ma mère tu m’amenais une bière en souriant comme on sourit à un enfant bien
que tu détestes l’alcool car tu pensais qu’écrire nécessitait du carburant et ce mois ci je publie
pour la première fois un poème dans une revue sans doute que ce n’est rien pour la plupart
mais je sais que tu souriras en le lisant comme on sourit à celui qui refuse de grandir et celui-
là est pour te remercier de toutes les fois où sans y croire tu ne m’as pas empêché pour
toutes les fois où ton amour fut assez fort pour me laisser libre de foncer dans le mur pour me
faire saigner toi qui est venu plus près que n’importe qui dans toute cette vie toi qui me
trouvais si beau quand tous me disaient laid

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