mercredi 24 novembre 2010

Les fous se parlent à haute voix

Encore une fois tu t’endors
Avec de la démence au fond du regard
Posé contre un mur
Pas assez d’alcool pour étouffer les démons
De la solitude dans les veines, cette
Amie traitresse, meurtrière de ton bonheur

Encore une fois
tu te demandes si Vang Gogh
voyait sa folie dans sa peinture

Depuis toujours
Tu sais
que tu crèveras abandonné
Comme un chien errant
Car la meute, toujours, t'a
rejeté

Tu as tenté parfois
D’être comme les autres
Mais la vie ne voulait pas de toi
Du moins pas ainsi
Elle te préfère brisé
Sans but
Juste pour te rappeler
Toutes les fois où tu as eu l’arrogance de croire
que vouloir le monde suffirait pour l’avoir
Afin que plus jamais tu n’oublies
Que c’est le monde
Qui t’a eu

Bien profond

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