jeudi 22 avril 2010

Notre peau et notre tête sur une pique en guise de trophées

Elles finissent toujours par avoir notre peau.

Ne me demande pas comment elles font.
C’est leur talent
Leur pouvoir.

Il en existe toujours une qui touche au cœur
Sans qu’on sache comment.
Et on se retrouve au sol,
Avec les mains qui tremblent,
de la vodka pour se souler
des cigarettes pour se bruler
Le cœur en morceaux
L’âme en sang
Une furieuse envie d’appuyer sur la gâchette
pour faire gicler sa cervelle sur les murs blancs de sa salle de bains.

Elles sont comme les lames de rasoir
Le meilleur moyen de s’ouvrir les veines

Ne me demande pas comme elles font
Elles finissent toujours par planter notre tête sur une pique

Aussi dur qu’on puisse être
Il en existe toujours une qui réussit
Là ou les autres ont échoué
Et on se retrouve en larmes dans un caniveau gris
Tandis qu’elles passent le sourire aux lèvres
Au bras d’arrogants amants aux dents blanches
Qui ignorent encore que leur tour viendra de se foutre en l’air
Pour leurs visages
Leurs culs
Leurs seins
Leurs cœurs
Leurs âmes
Et l’adorable manière qu’elles ont
De se servir de tout ça.

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