jeudi 8 avril 2010

Il y a des nuits où je rêve

Il y a des nuits où je rêve
D’une main sur mon cœur
D’un douce voix qui murmure
- Tu ne seras plus jamais seul.

Mais cela n’est qu’un rêve et au réveil
je dois couper la solitude à la machette pour pouvoir avancer
Tandis que derrière moi,
Attendant son heure,
la folie danse la gigue en chantant à tue tête
Une chanson ou un marin fou finit transpercé
Par le couteau que dissimulait dans sa manche
Une catin amoureuse et jalouse comme le sont toujours les catins amoureuses.

- Juste un femme normale je demande aux Dieux, une qui rirait et ne mentirait pas, une qui m’aimerait jusqu’à la fin, une qui ne me demanderait que des sourires et des rires en échange de tout le reste, une avec de la douceur et des yeux remplis de flammes bleus et vertes, et bien sur pas une moche, il ne faut pas exagérer.

Mais les Dieux ne m’entendent pas, ils font un barbecue sur la plage avec les Walkyries.

Et la folie éclate de rire en se rapprochant dangereusement de moi.

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