samedi 30 octobre 2021

c'est dans des nuits comme ça que je brûlais dans le temps

la fille aux yeux noirs m'appelle pour boire juste un verre
étrange,
elle n'a jamais fait ça, avant , à jeun elle déclinait toutes mes invitations qu'elle avait accepté soule
je l'appelais la fille qui ne m'aime que quand elle est bourrée

le soir est venu avec elle
elle est toujours aussi belle, elle aurait pu m'enchainer à elle
juste avec ses sourires
elle a une fille maintenant et ses ex, tous des salauds, mauvais choix toujours
je ne la juge pas pour ça, mon grand amour était une pute de plus sur un trottoir déjà bien
encombré

elle veut aller dans un endroit que je connais, je dis ok, je sais que ça peut se transformer en piège
et bien vite,  l'expérience me donne raison, des membres du vieux gang de fêtards débarquent l'asiatique folle, son frère, la blonde aux yeux
verts qui m'aime bien et d'autres, le feu peut prendre
(c'est dans des nuits comme ça que je brûlais dans le temps)

lundi le chirurgien me dit que je ne suis pas encore cicatrisé, encore un mois ou deux
et là nous sommes jeudi, je dis un verre pas plus et n'en boirais donc que trois
et la folie et les rires sont là,
bordel, ça change de mes jours devenus tristes
dans ma solitude, décrocher le téléphone devient un calvaire
mais là, j'ai beau savoir qu'il ne se passera rien, (elle croit des choses bizarres sur moi, imagine que je vais aux putes)
le rire de la fille aux yeux noirs est une raison valable de ne plus lutter contre moi-mème

j'ai des mots qui courent en moi, des mots que je tais
je pourrais devenir beau si je les prononçais à haute voix mais ma laideur me rassure

je songe à la fille avec son cul rond, un jour elle me dit, je ne pourrais pas être avec toi, tu papillonnes trop
et j'éclate de rire, elle m'annonce ça juste après m'avoir confessé ses trois amants du moment
je lui pardonne sa mauvaise foi, elle est si belle, si jeune, si loin
(être l'addictive drogue qui courre dans le bleu intense de ses veines, rend humide sa petite culotte)

il arrive que je me souvienne de celle que je n'aime plus
dans mes bras elle avait cessé de trembler et elle est parti juste quand elle a oublié ce
que c'est
d'avoir froid, ô mon amour, mes cunnilingus, c'était t'habiller en Gucci pour affronter la foule
tout ce que j'ai pu t'offrir tu me l'as déjà repris, tu es la diablesse qui m'a dépossédé de tout ce qui était moi
c'est après  toi que la folie est devenu incurable

je suis un putain de zombie perdu dans l'horreur de mon film sentimental
Quand je tiens debout, Dieu me fait un croc en jambe
quand je perds le nord, je lance une expédition jusqu'au pole danse du coin
à l'heure où d'autres trouvent le repos dans des lits propres
je me branle sur l'image d'une strip-teaseuse sans visage et sans regard

ceux qui lisent croient que je passe ma vie à baiser
ma sale réputation de pervers a fait son bonhomme de chemin
personne ne veut de moi et
nul n'appréhende l'envers solitaire du décorum

plus ou moins alcoolique suivant l'état de mon cœur de verre pilé
j essaime sur le net mes histoires plus ou moins S.M., 
errances de salaud masochiste noyées dans des vers sales

dans l'ombre, je marche au milieu des âmes brisées
je ne suis pas ce que tu désires mais tout ce dont tu ignores avoir besoin
la voix du destin est si douce quand elle murmure ma défaite 




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