lundi 5 avril 2021

Stupéfiante beauté

jolie secrétaire, quelque chose comme 27 ans je crois me souvenir
avec le mème mec depuis 13 ans peut-être
tu n'avais connu qu'un seul corps, mais sans doute que  tu trouvais le temps long
je ne le savais pas mais sans doute que tu voulais voir d'autres choses, il avait eu sa chance mais sa chance
était en train de tourner
tu avais des cheveux longs et j'aimais ce que tu étais

entre nous, il n'y avait jamais eu de jeu de séduction
tout était détendu, mais professionnel, nos sourires étaient francs et sans sous entendu 
j'étais un pornographe un peu dingue et pas très beau, déjà un raté mais je ne l'avais pas encore compris
                                    et toi, une magnifique créature bien trop sage
 
et voilà cette soirée, pour le  boulot, on est dans une boite de nuit, 
et rien ne se passe, rien, ne se quémande et quand vient l'heure de partir

sur cette piste de danse, je te dis juste au revoir

et sans coup de semonce, voilà que nos bouches sont collées l'une à l'autre

et ton bassin se presse tout contre le mien

putain, cette manière que tu avais d'embrasser était complètement dingue
 
j'ai rarement connu, peut-être jamais, quelque chose d'aussi sensuel
 
c'était comme si ton corps m'aspirait
comme si tu n'étais plus qu'une vivante flamme de désir qui me suppliait
de la prendre la maintenant, 
c'était incroyablement beau, sexy, merde, tu étais si chaude, là, dans mes bras
pas une once de vulgarité, une femme affamée qui voulait quelque chose d'intense
de terriblement intense
et moi qui n'aspirait plus qu'à lui donner,
 
ma vie venait de rencontrer son évidence, 
                                                             te faire hurler de plaisir

je bandais comme un fou, je ne voulais plus que te prendre
là maintenant
je voulais griffer  ta douce peau de péché
t'appeler bébé et que tu me supplies de te baiser 
que tu te mette à genoux et que tu suces ma queue
que je te prenne à 4 pattes là devant les gens stupéfaits
 
tout ce qui était toi épousait ce qui était moi
et disait que tu n'avais qu'une seule pensée, que tout ceci arrive
 
j'avais, toutes ces images dans ma tête et plus de deux décennies plus tard, 
au volant de ma voiture bleue sombre,
les voila de retour, le gout de tes lèvres, mon érection, putain j'ai rarement
autant bandé pour quelqu'un, tout ça n'a peut être duré qu'une minute ou deux
mais la brûlure est toujours là, je bande en conduisant
et ceci est le très exact reflet du pouvoir que tu as sur moi, que tu as toujours
si longtemps après
 
oraison funeste des moments perdus

souvent je me laisse aller à croire qu'il
                                      subsiste des vestiges d'humanité au fond de mon âme
 
et je me déteste pour ça
 
mais pas quand je pense à toi, beauté stupéfiante


Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire