samedi 7 avril 2018

L’amour fut un fist-fucking dans mon cul à moi


Si tu savais combien j’ai rêvé d’écrire un jour un truc
Qui dirait
Maintenant, j’ai du fric
Je roule en Porsche noire et la fille aux yeux verts qui savoure
ma queue pendant que l’autoradio diffuse des chansons d’Anouk
a 20 ans
Est incroyablement belle
Incroyablement douée
C’est une chanteuse et une actrice célèbre
Le genre de femme qui aime baiser des nuits entières en criant
Des mots crus avec une ferveur à rendre très humide la petite culotte de la
très sainte vierge
le genre de femme qui rend jalouse sans distinction aucune
toutes mes ex et mes futures
et putain, on dirait bien qu’elle m’aime à en crever
Si souvent je me suis vu comme ça, roulant à 200 dans une voiture
de sport, sièges en cuir, avec une chatte étroite et mouillée qui se meut sur ma main
droite
Peu importe le risque, l’adrénaline et ces conneries au volant
Avec moi, tu connaissais, tu saisis bien de quoi je parle
J’avais perdu mon âme mais je regrettais seulement de ne pas l’avoir vendu
écrivain dingue ou réalisateur de pornos pervers, j’aurai pu tout être sans remords
Le moyen n’avait pas d’importance, seule la finalité, le fric, comptait
Le fric bébé
C’était ça
Tout ce qui manquait

Tu étais jeune
Et magnifique
Yeux noirs, corps affamé et parfait et ta petite gueule de chienne
Elle me rendait dingue, vraiment dingue
de toi
J’aimais te voir fumer, te maquiller et la nuit je t’écoutais dormir
avec le sourire du type qui a dévalisé le casino grâce à des dés pipés
Tu voulais des enfants
Une grande maison avec jardin où ils pourraient courir
ce que, éternel looser, j’étais incapable de t’offrir
On disait s’aimer
On jurait même qu’on s’aimerait toujours et peut-être qu’on y croyait
Mais il y a toujours un moment où l’amour ne compte pas assez fort
Et jamais je n’oublierais, après la fin,
Ces mots dans ta bouche, la raison de la souffrance aigue : j’aurais du être fière de toi
J’ai failli me les faire tatouer pour mourir avec ma condamnation
imprimée sur ma peau usée
L’amour fut un fist-fucking dans mon cul à moi
Et après toi
J’avais tellement besoin de réussir pour
Faire pleuvoir des tonnes de cash sur le cul de jolies putes gavées de champagne
Et de coke ou
Emmener un nouvel amour baiser à Venise juste parce qu’elle aurait voulu
Manger
italien
Il fallait que j’aille en haut de l’affiche, te prouver que même riche
Je restais magique
Plus magique que n’importe quelle menteur aux dents bien blanches
J’avais perdu mon âme mais je regrettais seulement de ne pas l’avoir vendu
écrivain dingue ou réalisateur de pornos pervers, j’aurai pu tout être sans remords
Le moyen n’avait pas d’importance, seule la finalité, le fric, comptait
Le fric bébé
C’était ça
Tout ce qui manquait

Et maintenant, je ne sais pas si tu t’en es sortie, si tu aimes ou non la queue que tu suces le soir avant de fermer les yeux
Si tu as ce que tu voulais et si ça valait le coup, sans doute que ça le valait
Moi bien sur
j’ai tout foiré, mais j’ai rit si souvent, flambé mon corps et chanté faux sous
tant de ciels bleus
j’ai bu jusqu’à en crever, écrit l’obscurité et le sang de mes nuits, léché sans amour
des chattes roses au gout de friandises , et d’autres, fleuves de sucre glacé, pour lesquelles j’aurai pu donner ma vie
Et je ne possède pas grand chose, mes chiens sont morts
et ma maison réclame encore 14 ans de sueur et d’esclavage
elle est petite, faite pour vivre seul ou à deux sans se perdre
Et je n’en ai plus rien à foutre de la réussite, du fric, du passé, de toi
Tout ça ne m’empêchera jamais de crever, hors de question que cela m’empêche
de vivre
Et si tu me hais, fais moi plaisir, ne me pardonne pas
Peut-être aurai-je du te briser pour que tu te souviennes de moi jusqu’à ton dernier
Souffle, cela aurait été si facile
Peut-être plus facile que de t’aimer
Dans mes souvenirs c’est comme ça que les autres t’ont asservi non ?
Mais ça n’a jamais été mon style, si j’ai un démon dans le crâne en guise d’auréole
il reste un petit quelque chose de sincère dans ma folie
il arrive que je comprenne qu’il t’ait fallut fuir tout ça
je vis en déséquilibre sur le fil affuté du rasoir
pieds nus, ça peut faire peur
mais ce désir de revanche, dévorante flamme maitresse de mon cœur
Ça peut paraître futile mais, ça m’a rendu vivant bien des nuits
Ça m’a tenu debout contre les larmes et le dépit jusqu’à ce que se referme
La plaie béante
Qui battait au fond de ma poitrine
J’avais perdu mon âme mais je regrettais seulement de ne pas l’avoir vendu
écrivain dingue ou réalisateur de pornos pervers, j’aurai pu tout être sans remords
Le moyen n’avait pas d’importance, seule la finalité, le fric, comptait
Le fric bébé
C’était ça
Tout ce qui manquait
Tout ce que je n’ai jamais pu te pardonner

(écrit en écoutant en boucle I got money now/Pink)

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