lundi 16 novembre 2015

Singing under the bullets

Hey mec, tu m’en voudras surement
J’écoute du rock, je bois de la vodka
Et de la bière
Et j’aime voir le visage des jolies filles
Et leurs jambes sous des jupes courtes
parce que
Je suis persuadé que la beauté doit être
                        Contemplée
C’est pour moi, une œuvre divine
Et tu m’en voudras
Parce qu’il m’arrive de me branler sur du porno,
Et peut-être que tu nourriras de noirs desseins
A mon encontre si je t’avoue que parfois,
Je songe que
                        Dieu a perdu la raison
Que les religions promettent un bonheur
après la mort qu’elles semblent incapables
d’apporter ici bas, tant il y a de sang
Versé en leur nom
Tu m’en voudras aussi,
Pour toutes les fois où j’ai forniqué
dans le péché et sans doute que vas me haïr
Parce que je trouve facile et peu glorieux
            De rentrer dans une salle de concert
Et de tirer dans le dos, sur des gens désarmés
Des gens qui n’ont jamais lancé une seule bombe
Sur un seul pays         
mais tu sais
j’ai fait pas mal de truc dans ma vie, mais pas la guerre
et sur mon étrange route,
il y a eu des mains tendus pour dire bonjour et des sourires,
des rires et de l’amitié offerts à moi
par
des personnes de couleurs de peau différentes, de pays différents
De confessions différentes
De tout ce que tu veux de diffèrent
            Ouai mec, ça peut t’étonner, la fraternité
Mais, ce  sont eux, femmes, enfants, hommes,
            qui m’ont appris
Qu’on pouvait vivre ensemble, chacun avec ses croyances
Ses idées, son million de différences, mais tu es libre
De croire le contraire, parce que je t’accorde la même liberté
D’expression qu’à moi même, mais je te refuse
Le droit de tuer, comme ça, gratuitement, parce que je me refuse
Ce droit, même quand l’injustice me révolte et me tord les tripes
Et ne crois pas que ce poème soit une ode au fachisme
                        à l’amalgame, un appel à la haine ou aux armes
Je ne m’en prends qu’à toi, le type à la kalach
Je te le dis juste comme ça, mes mots plantés
            dans la haine de ton regard aveugle
car
ce n’est pas sa foi qui définit
Un terroriste, ce sont ses actes et puisque
Contrairement à moi
toi et tes frères
êtes censé finir au paradis, l’enfer
            va finir par être bien mieux fréquenté
et je te laisse les vierges et je garde
les salopes et les putes et au passage mec,
je te le dis un peu en Anglais pour faire international,
            Paris will sing forever !!!!
            Et on t’emmerde
            D’ici ou d’ailleurs
            tous autant qu’on est !

2 commentaires :

  1. Quel beau texte nom de dieu. T'as raison Vince, les actes, pas la foi.
    Un bail que je n'étais pas venu sur ton site. J'avais bien tort...
    jlmi

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  2. t es toujours le bienvenu ici :) content de te revoir :)

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