vendredi 13 novembre 2015

Poème d’un type qui connaît sa chance

à la caisse du supermarché jaune et bleu,
ce matin
il y a la fille aux noirs cheveux
Son téton pointe sous le t-shirt
Reviennent des souvenirs d’une voiture sous la neige
Elle et moi enlacés à l’arrière
Putain je me dis, j’ai léché ces seins énormes
            Et fourré ma queue dans cette jolie bouche
            Qui embrasse si bien
Et putain
Elle est belle, belle comme le baiser d’un ange
Sur mon cœur de marin ivre
            Elle sourit quand elle me voit
            Et je lui suis reconnaissant
De m’avoir toujours donné
Un peu plus de prix
Que bien d’autres
Qui n’avaient ni sa beauté
Ni son goût pour les caresses

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