dimanche 2 novembre 2014

On décèle parfois du sang dans le regard du fou


Je pense que je suis fou et que je dois écrire
                        d’étranges et vains poèmes
ou
tirer
une
balle
dans
ma
tempe
                        pour faire taire les voix qui
                                                errent
                        dans ma tête,
je songe à ça et je songe à la fille
            de la nuit dernière, à ses yeux bleus
je voulais la lécher contre un mur
-       écoutes comme tu parles, ca ne se fait pas a-t-elle dit
et je l’ai cru
et elle m’a embrassé
            et moi
j’ai aimé
ça, ses lèvres étaient douces et la naissance pâle du matin aussi,
au loin des guerres prennent des vies innocentes
et d’autres qui le sont moins, il faut un vainqueur, voilà ce que réclame le monde
                                                            des morts inutiles sous vos applaudissements
           
je connais des jours où il est difficile d’affronter son visage
                        dans la glace
je connais des nuits qui vous glacent le sang
                       
mon âme est la somme d’innombrables pêchés et
            le sang versé donne son prix au courage me dis-je
                                     Cette opinion en vaut une autre           

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