samedi 8 novembre 2014

Libre (La théorie des flammes)



Il y a ce truc qui coule en moi, ce besoin sourd en un seul mot

liberté

règles et chaines doivent être brisées
mon âme est plus libre que vos morales

            prisonnier d’un ordinateur et des comptoirs
j’ai le gout de la fuite sur le bout de la langue
donne-moi d’autres soleils,
sinon je m’affole,
laisse moi aspirer le vent,
remplir mes poumons pour courir plus loin, hurler plus fort


tu sais bien que je me vends
                                    pour une aurore boréale
                                    ou la caresse d’une main sur mon visage

Voilà le matin et déjà ma peau desire se frotter à une nouvelle
                                    égérie, ne me pardonne pas mon amour
                        nos nuits donnent au jour sa lumière
            inconstant et instable,
            je tourne en rond dans la plupart des histoires
                                    aussi délicieux que soit l’appât
                                    je sais reconnaitre une cage
            les prisons m’effraient plus
                                                que la mort

loin des poudres éphèmères je me drogue aux secondes d’éternités
                        la poésie du bleu est l’héroine chaude qui coule le long
de mes veines fissurées
                        jusqu’à toucher un Coeur affamé de vie

L’oeil enfiévré, la solitude et la douleur vissées aux tripes
            je brûle debout
il faut être une flamme pour abattre l’obscurité

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