vendredi 14 novembre 2014

L’incomprehension du fou

02 A.M

Nous sommes au restaurant, je finis mon boulot,
                        redresser les tables, balayer le sol
            il y a quelques clients au comptoir et de l’alcool dans le rouge
de nos sangs
                       
                        je la prends par la taille, colle doucement
son bassin au mien
            nous tournons avec lenteur et je l’embrasse  dans le cou
                                    un seul baiser tendre et léger, de la pure douceur
                                                                        injectée dans ses veines

                        elle me regarde surprise par cet élan romantique
elle est triste pour un autre qui ne la rejoint pas mais son bas-ventre
                        a parlé, je connais son regard et ce qui nait là, une pique
                        de désir, un papillon qui s’envole

                                                Je lui dérobe
l’instant
mais elle garde précieuement sa nuit pour un autre qui ne viendra pas

et je ne comprendrais jamais pourquoi
elles pleurent
pour des hommes qui jamais ne les font danser dans la rue
                                                ou au milieu d’un restaurant

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