vendredi 29 octobre 2010

A la fin

Elle s’est tirée avec la meilleure partie de moi,
Il faut bien l’avouer.
Et mes démons chantent à nouveau
Leurs refrains de feu et de folie,
Et je danse dans l’incendie,
Sous le regard cajoleur d’un Dieu shooté à l’ecstasy
Qui laisse ce monde, sa création, partir en couilles dans le vent
Tandis que des vieux fous comme moi hurlent encore à la lune
Loups solitaires en quête de meutes et de femelles,
Putain c’était bon d’aimer
Mais c’est bon aussi de se laisser dévorer par les flammes bleues des nuits folles, même en sachant qu’à la fin
Ce sera comme un jet d’urine sur un gâteau de mariage,
Pas aussi drôle qu’on
l’espérait

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