mercredi 27 octobre 2010

Ils te diront tous que je t’aime encore

J’ai passé bien des jours et des nuits
A hurler pour tes yeux noirs,
A ramper
M’humilier
Oublier qui j’étais et de quoi j’étais capable.

L’Amour c’est du vent
Les Âmes Sœurs n’existent pas

Putain,
D’accord,
J’ai pleuré pour mon bonheur,
Mais tu n’aimais que ma folie, et croire que tu reviendrais sécher l’eau sur mes joues
c’était comme enflammer une branche d’arbre dans l’espoir d’effrayer l’orage

Aujourd’hui, je ne me demande plus où tu es, ce que tu fais,
Et savoir que tu baises avec d’autres ne m’a jamais atteint,
je baise avec d’autres.

Tu as tout foutu en l’air en commençant par moi, mais ce n’est pas grave
C’est ce monde, cette vie qui est ainsi,
Les bombes tombent aussi sur les hôpitaux et les écoles primaires

Maintenant je suis debout et je suis froid comme un morceau de granit sous un rayon de lune
Je tiens le feu de ma vie entre mes mains et je ne ressens plus rien
Ne sois pas triste, c’est juste une conséquence.
Quand on visite l’enfer on en rapporte des brulures.

Mes larmes se sont évaporées dans la chaleur d’autres corps et
tous ces poèmes ne sont là que pour te prouver
Que je peux écrire sur Nous et cette Histoire belle à m’avoir tué
Sans que mes mains où ma voix ne tremblent, sans un pleur,
Ma manière à moi de te dire
désolé bébé, mais j’en ai vraiment plus rien à
foutre

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire