jeudi 7 mars 2024

la plupart des gens qui écrivent sont des enfants de putes égoïstes et je sais de quoi parle, j'écris

La poésie c'est aussi l'art de rendre glorieuse la déchéance, de
cacher la laideur du perdant sous un somptueux voile aux chatoyants reflets 

aussi,  
créateur de textes merdiques et auto-centrés
à chaque fois que cette brune aux cheveux longs m'écrit
je me vois comme le plus chanceux des enfants de putes égoïstes

elle m'appelle maitre, assure qu'elle exécute mes ordres, comme écrire le mot pute sur sa chatte avant
d'aller la branler
dans les toilettes d'un bar

assure
qu'elle a un cul de salope et une vulve splendide

têtue et soucieuse de contrôler la donne
elle ne m'envoie pas plus qu'une photo floue qui sublime sa nudité,
ses seins énormes et ses jambes trop serrées qui suggèrent l'honnêteté de ceux qui sont trop polis

chez elle
je devine un regard rendu vicieux par une dévorante soif d'intensité
ses mots me prouvent une intelligence hors norme
et une liberté innée
explosif cocktail 
qui me donne envie de la baiser salement jusqu'au moment où nous finirions nus
sur des draps dévastés et qu'elle décide de
lécher mes couilles aux poils rasés tout en me racontant d'une voix douce et apaisée
son amour plus vieux qu'elle et toutes les choses dégueulasses qui lui ont fait prendre un pied
monumental
(souvent je trouve la beauté dans tout ce qui effraie votre morale)

je songe à elle écrivant qu'elle adore ma perversité
je songe, petite pute tu as promis que tu allumerais ta cam, nous sommes la semaine prochaine
et je t'attends la bave aux lèvres
je songe qu'il faut que je sois terriblement fou pour continuer à croire les femmes comme si je menais le jeu alors que quoi que
je prétende, je sais bien que ce sont-elles qui règnent sur  la folie de mon âme maudite

je songe que

les femmes ont ce truc, cette capacité à aimer le noir en vous
à s'en nourrir quitte à se briser
les femmes savent rendre beau un homme jusque dans son obscurité

et lorsque elles ne sont plus là,
il ne nous reste plus que la poésie pour masquer le vide en nous

                                                                        l'histoire de ma vie :

"sans femme, je m'assèche et meurs à petit feu et
lorsqu'enfin il y en a une qui se pointe et chamboule tout, il faut qu'elle me tue

l'amour a l'avantage de vous assassiner plus vite que la solitude"

merveilleuse petite salope, 
tu n'exiges nulle douceur et peut-être est-ce ainsi que tu caches plaies et cicatrices
que tu n'es pas prête à me confier
les choses vont à ton rythme et
ton absence fait de moi
le chien solitaire qui tire sur la laisse du désespoir

prend donc la ceinture et fait rougir ton cul puis avec ton rouge à lèvres inscrit la date du jour dessus
et prend une photo 
que tu refuseras de m'envoyer

que ceci soit le trophée symbolisant ta victoire










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