dimanche 2 juillet 2023

j'écris mes larmes mais je n'aime que les rires

tu ne parieras jamais sur moi, personne ne parie sur moi, pas mème moi
mais si tu  t'approches, je t'offrirai un safe word
et des rires à foison
puis,
je te plaquerai contre un mur et
la main dans ta culotte
je te murmurerai ta beauté et 
mordrai le creux délicat de ton épaule
j'agirai comme si ce n'était toi, le diable qui possède l'autre

il y a ta beauté bien sur
mais je vois plus que ça, derrière tes prunelles sombres
je vois les fissures le long de ces murs que tu as érigé pour te protéger
je vois tes désirs les plus sales et, divines supplications sentimentales, tes manques les plus beaux

ton coeur appelle l'amour
ta chair veut des étreintes à la pelle
ta peau manque de caresses mon ange
ton âme se veut indomptable mais ton corps réclame l'exact contraire
je veux ta bouche et tes cris, que ta culotte se trempe et
que ce coeur batte plus fort en entendant mon prénom

cette après midi là
sans doute que je t'aimais et il n'y avait nulle raison pour ça
c'était ta voix et qui tu es, juste une certitude
et ensuite
tu dansais et tu me tenais dans le creux de ta pomme
je me disais
cette femme est si belle, pourquoi me regarde-t-elle ?
je n'attendais pas de réponse, je voulais lécher chaque parcelle de toi

je n'aurai rien promis comme je n'aurai osé t'avouer mon amour
tenir ta main m'aurait suffit et tes yeux dans les miens, ma drogue ultime

j'écris mes larmes mais je n'aime que les rires et les tiens me tenaient en ligne de mire
ton doigt sur la gâchette de ton plaisir, je suppliais que tu m'achèves

tout ça n'est qu'un fantasme bien sur
personne ne peut m'aimer, pas mème moi
soleil d'été dehors, orage dedans mes yeux
le cœur ouvert en deux, 
nulle femme ne déverse son amour sur mon visage d'enfant perdu
je vis comme d'autres agonisent
seul

toi

tu as ton joli cul et cette magie, rendre l'instant intense
mais tu es aussi de celles qui se plaignent que personne ne les voit jamais et
détournent les yeux quand je les regarde
j'ai déjà entendu cette histoire un million de fois, je ne lutte plus depuis longtemps
contre ce qui apparait comme une évidence à toi et à trop de celles que je croise, 
c'est la vision de l'autre qui nous réduit et nous fait ressembler à ses peurs les plus intimes
je ne voulais pas que tu inspires ma poésie, je voulais que tu respires
j'étais là si près, il te suffisait de tendre ta main pour me cueillir en plein vol
il te suffisait, mais je ne cesse de chuter

la réalité est sordide, si je veux qu'un cœur batte pour moi, il faut que je le viole

mon dieu dis-je, tu es tellement belle

et cela
aussi
me
tue, un petit peu
plus















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