samedi 4 mai 2019

Solo rodéo

Solo rodéo
léger tremblement insomniaque
chaque seconde à venir, comme une fuite en avant
chaque seconde m'assaille, je tressaille
devant le trait sale de l'esquisse malhabile d'une fatalité ordinaire
la mort, elle fait son boulot, en l'attendant, inéluctable laideur
c'est la vie qui nous nique, nous casse et nous éparpille sur
des sols poussiéreux
résonne
le bruit sublime d'une existence qui se brise
chaque cassure s'accommode d'une rasade
affable cliché, si le cœur  s'oublie, jamais il n'oublie
il y a des roses superposées au bleu profond de tes nuits
des caresses telles des explosions de soleils sur ta peau nue
inexorable candeur, portée aux nues la prétention du désir,
Nos sourires de peintres italiens camouflent de subtils suicides

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