mardi 26 juillet 2016

À chaque jour suffit sa Reine

Un nuit je rentrais d’Espagne
            J’avais une petite voiture
Mais je roulais à fond, aussi vite que je pouvais
Mon go fast à moi, mais la brune était la seule drogue
Qui coulait dans mes veines
            J’écoutais en boucle Marlyn Manson
Promettre qu’il ne briserait pas une paire
De lunettes en forme de cœur et mon cœur
            à moi n’était pas en forme
Je roulais vite et elle était une pute brune ou
Une princesse aux yeux noirs
Quelque chose que j’avais aimé à la folie
Et idéalisé, elle était sans doute ce qu’il
M’était arrivé de mieux et elle n’avait
Sans doute pas voulu devenir ce qui
            m’était arrivé de pire
Mais c’est ainsi, l’amour est une paire
De chaines et une délicieuse anesthésie
Où des instruments de tortures en pleine
action et je ne pouvais
me débarrasser de ces nuits où tu criais
Des baise moi je t’aime salaud,
Tu savais devenir une bad bad girl
            Et moi  je roulais aussi vite
Que je pouvais et j’espérais encore être aimé
Et j’étais dingue, dingue de t’aimer encore
            Dingue de croire que je cherchais encore
L’amour !!! et je devenais fou sans jamais me
Haïr assez de t’avoir perdue
Et je chantais Marylin M. et
            à Barcelone, j’avais connu une russe
aux longs cheveux blonds avec un
Amour qui l’avait oublié
Près de la frontière Tchétchène
et sa meilleure
            amie était une polonaise que
Mon parfum français rendait dingue
            Et ici j’avais baisé de longs
mois avec la fille au Rottweiler
qui grognait quand je claquais les jolies fesses de
sa maitresse pendant de furieuses levrettes
            Et j’avais couché violemment avec la fille
Qui adore la fessée, il faut me dompter
Avait elle dit, j’avais du fouetter
Son cul avec une ceinture pour obtenir
            La victoire et elle disait
à ses copines que j’étais le meilleur pour la baise
mais je pense que le cul et l’amour se font à deux (quoi que
pour le cul
on puisse être plus, ou moins quand on manque de chance…)
et dans d’autres contrées
j’ai du prendre par les cheveux la poétesse dingue
Pour la mettre à genoux et lui dire qu’elle était
mon esclave et son regard était si vert et
mon âme sœur avait les cheveux
blonds, des yeux d’un bleu étrange et flamboyant,
et à Cannes dans une soirée en plein festival
            Elle a rougi en glissant sa petite culotte dans ma main
Tout en m’interdisant de la renifler pour
Que je gagne 100 euros à cause d’un pari drôle
(le premier qui revenait avec un string a gagné)
Pari fait avec
un gars que j’avais fini par apprécier vraiment
avec le temps et
Qui plus tard est mort criblé de balles, son corps
abandonné dans un fossé loin de ce pays
alors qu’il était devenu père
            Et mon âme sœur m’a dit
« tu dis des choses si jolies mais comment te croire
            il y a tellement de jolies femmes autour de toi »
et maintenant elle est marié, deux enfants
            et je ne me demande plus si elle pense à moi
parfois après l’amour, j’espérais tellement qu’elle
me dirait je t’aime mais elle a juste dit
            tu sais très bien que je t’adore beaucoup beaucoup
et j’aurai du la conquérir comme quelque chose
en elle le réclamait, il aurait suffit d’un tourbillon
pour l’emporter
et une fois elle a dit devant tout le monde
            « bien sur que je peux t’embrasser »
            et ses lèvres avait le gout fugace du baiser
trop rapide et je leur disais à toute je suis infidèle et barge
            ou je leur promettais l’amour et je ne mentais
ni dans un cas, ni dans l’autre, et je courrais avec un rire
dément
            dans l’orage acide, les veines ouvertes
aux mille vents et
je ne pouvais m’empêcher de sentir le gout
            métallique du sang au plus profond
de ma gorge, Mon Dieu je suis un
bad bad boy, j’ai tant souffert de l’amour
et mon enfer est de
            vivre dans ma tête, j’imagine parfois
que je laisse glisser un rasoir le long de ma gorge
            sans avoir la certitude de manquer de courage
si je le faisais en vrai, ma brune était une pute
                        ou la plus merveilleuse de toute
            aucune importance, moi je ne valais rien, pas même le prix de
la corde avec laquelle je me suis pendu par les couilles au dessus du bourbier
qu’on appelle avec retenue, l’existence !
            et à cet instant, je suis d’accord pour baiser avec la prochaine
jolie fille qui m’enverra une photo d’elle nue et si l’envie t’en prend
en lisant cette pornographie plus ou moins poétique que je nomme
ma poésie et pas la tienne principalement parce qu’elle est à moi, laisse toi aller
            tente ta chance, viens et ne me laisse pas
seul avec moi
            je lécherai ta chatte en souriant jusqu’à ce que tu cries
l’un dans l’autre  il serait bon de laisser résonner
la musicale fusion de nos deux corps puis
à chaque jour suffit sa Reine
            te dirai-je avant de m’envoler
l’âme noyé dans une certaine forme de folie,
            et sans doute que tu me haïras avec plus ou moins
                                                de conviction
            et sans doute que tu désireras m’arracher le cœur avec plus ou moins
                                                de violence
sans que je ne puisse te reprocher aucune de tes variations émotionnelles
            mais pour ma défonce, à ma faci(a)le décharge, sache qu’à ta délicate oreille,
je murmurerai toujours
le mot pute avec plus de douceur et d’amour que bien des mensongers je t’aime
prononcés à la vite par tous ceux que tu as aimé jusqu’à en perdre la
déraison sans laquelle tu te sens si peu vivante !

                                                                        (am I a bad bad boy ???)

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