Il y avait aussi ce truc
qui me tenait enchainé à ton cœur
Ton incroyable putain de douceur
Mes démons s’apaisaient,
Et je ne rêvais plus que de
vieillir, là, juste à côté de tes sourires
planter ma queue en toi
jusqu’à ce que je ne puisse plus la lever
ou que la mort me prenne
me réveiller suspendu à ton premier
baiser du jour
te murmurer d’indicibles « je
t’aime » au creux du plus profond
de
ton sommeil toutes
les nuits tant je me savais
incapable de t’aimer en silence
et maintenant c’est la colère et la folie qui
mènent la danse
le bleu est mort, le sang
est rouge sombre,
le cœur cogne aux portes de la
mort
le sourire est mauvais, la
vodka brûle des tripes à l’âme tous les rires
tous les souvenirs, tous les
improbables désirs
de
vie
parfois dans l’obscurité de ma solitude, la bite à la
main
je pense à toi,
et je me fais saigner
contre le mur
gris
de
ce
qui
est
mort
et
enterré
l’or de notre amour, les cendres de tout ce qui a brûlé
et je souri aux vents et aux diables
qui patientent en jouant aux
cartes
l’enfer
est ici mon amour
dans chaque instant sans amour
dans chaque nuit ou
les étoiles brillent
sur l’océan de glace qui emprisonne
les poètes et les
dingues, ceux que les Dieux et les Déesses
ont oublié, un jour le soleil se
lèvera et mes yeux seront fixes
et vides et rien ni personne
n’en aura quelque chose à foutre
peu
importe la rage chaque feu finit par s’éteindre
mon
chien cherchera une autre main pour le nourrir
et
si je suis chanceux, peut-être qu’une ou deux petites
chattes soupireront après ma
défunte langue du fond leur petites culottes
trempées, mais pas la tienne mon
amour
pas la
tienne, ta force aura été
de toujours savoir
oublier
les héros étreignent la
folie et écrivent avec leur sang des mots étranges
sur les murs gris
qui longent des routes tortueuses où jamais
ne s’égarent leurs héroïnes et jusqu’au
dernier instant
ils prétendront que ce n’est rien de plus qu’un flamenco
endiablé
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