samedi 18 octobre 2014

Tu ne le verras peut-être pas au premier regard, mais nous parlons ici de liberté (Que les femmes continuent à m’envoyer des photos d’elles nues)

Autour de moi, peu de gens savent que j’écris
            conséquence de mon désir d’anonymat,
les femmes pensent que je suis fou à lier, alors
            que celles qui connaissent mon secret
            pensent que je suis un génie fou à lier, la difference
est infime me diras-tu, mais j’ai plus tendance à coucher
avec cette dernière catégorie de femelles qu’avec la première...
Ceci dit, mon fan club étant des plus restreint, autant ne pas tabler
                        sur mon  habitude de pondre des mauvais
poèmes pour réchauffer mon plumard

            Néammoins, une blonde splendeur qui me fait la bonté de me lire m’a envoyé
des photos d’elle en sous-vêtements l’autre jour, et soudain
            ma poésie qui n’est pas la tienne trouva sa justification
et tu me diras qu’on n’écrit pas pour recevoir des photos de beautés en lingerie
            mais j’ai déjà eu des raisons de vivre plus futiles, de toute façon
             écrire ne nécessite que de la déraison
 et après tout
quoi de plus beau que l’invitation au plaisir que représente  une demoiselle nue ou presque  ?
            pour beaucoup d’entre nous, la simple certitude de tirer son coup
le soir, nous aide à supporter l’enfer d’une journée à l’usine, la haine de la foule
            le manque d’argent, les mensonges des politiques, les voisins et le volume
de leur télé poussé au max après 22 heures... Toute l’ordinaire folie de cette société moderne
            (dire que nous étions fait pour courir dans les plaines et dormir dans les arbres)
Et pour ceux qui comme moi, endurent un long, long, long celibat, la certitude plus ou moins illusoire  que nous allons tirer un coup de nouveau                  UN JOUR OU L’AUTRE
            nous tient entre deux verres de vodka.

                        la nuit dernière, comme trop de vendredis, j’étais soul,
            et aujourd’hui, je pense à cette rousse aux yeux bleus verts croisée
dans l’obscurité, mais c’est sur les photos
de la fille en sous-vêtements que je me branle, je songe profiter de ce poème pour lui demander
de m’envoyer une bande son où elle se caresse
on ne connait jamais vraiment une femme
tant qu’on ne l’a pas entendu jouir,
            (et aussi tant qu’on ne l’a pas vu pleurer mais j’en parlerai dans un autre poème
                        ou peut-être pas), peu importe qu’elle murmure mon nom ou celui
d’un autre, ou d’une femme, qu’elle me donne envie d’elle me suffit amplement
                        Bien sur, j’espère qu’un jour on baisera elle et moi, je reste un
                        homme
                        et pas des plus fréquentables

En conclusion je dirais que parler de cul et d’alcool ne fait pas de moi
            un immortel poète, personnellement je n’ai jamais cru être un genie, mais je l’ai souvent pretendu
                        dans notre monde le paraitre est essentiel et ça me permet de ne pas m’emmerder
            avec les règles de ponctuation, peu importe la forme que prend ma folie
                                                                             rien n’est plus libre que la folie

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire