Le temps ne fait que
passer et c est comme si jamais
on ne cessait de saigner
comme si aucune plaie ne séchait
j’étais l’enfant
étrange toujours mal habillé
qui apprenait trop vite et déjà
il y avait ce besoin
de crier sur le papier
et me voilà, esclave
de ma folie, quelque chose
de brisé
quelque chose d’enragé
je marche sous le
goudron de la ville
là où
se perdent
les âmes apeurées
au milieu des crachats et du sang
ici la terre sent la
pisse et le vomi des nuits
d’alcool tristes, d’ici
renaitront les fleurs
qui abattront leurs murs
et les douleurs ne
seront plus que de vieilles chansons tristes
en attendant, j’avance avec un couteau
caché dans ma manche
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