mercredi 21 mai 2014

Puissent tes caresses être la morsure qui domptera le loup en moi

Dans tes yeux je voudrai voir  brûler un milliard
            d’univers, la folie et les flammes de la
                        création
                        tu m’emporteras
vivre un milliard d’aventures dans le creux
            de ton cœur à l’abri de la tempête
étancher ma soif d’amour jusqu’à me noyer
            dans la chaleur de tes bras 

peut-être un soir, ta route croisera la mienne
            je serai ivre et ne te verrai pas
mais tu te retourneras pour me jeter
un sourire provocant et  plus tard tu caresseras mon visage
            en riant,  émerveillée par toutes mes cassures
tu me demanderas de t’attarder près de ton corps
            je ne voudrai griffer nulle autre peau
            et je haïrai le matin de nous voler
            notre nuit
                       
 moi mon cœur est vide
            et mon âme titube,
 le loup en moi me dévore
ô illustre inconnu, parfois la nuit
au sein de mes sombres insomnies
je te nomme briseuse de solitude,
            mais en vérité
je ne sais si tu existes
je ne sais si tu viendras
moi je ne t’attends plus, je ne crois plus au soleil
je ne sais même plus t’imaginer
            mais si tu devais passer avant que je ne trépasse
je te préférerais aux yeux si verts qu’ils me
donneraient le courage de racheter mon âme
au diable

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