Dans tes
yeux je voudrai voir brûler un milliard
d’univers, la folie et les flammes
de la
création
tu m’emporteras
vivre un
milliard d’aventures dans le creux
de ton cœur à l’abri de la tempête
étancher ma
soif d’amour jusqu’à me noyer
dans la chaleur de tes bras
peut-être
un soir, ta route croisera la mienne
je serai ivre et ne te verrai pas
mais tu te
retourneras pour me jeter
un sourire
provocant et plus tard tu caresseras mon
visage
en riant, émerveillée par toutes mes cassures
tu me
demanderas de t’attarder près de ton corps
je ne voudrai griffer nulle autre
peau
et je haïrai le matin de nous voler
notre nuit
moi mon cœur est vide
et mon âme titube,
le loup en moi me dévore
ô illustre
inconnu, parfois la nuit
au sein de
mes sombres insomnies
je te nomme
briseuse de solitude,
mais en vérité
je ne sais
si tu existes
je ne sais
si tu viendras
moi je ne
t’attends plus, je ne crois plus au soleil
je ne sais
même plus t’imaginer
mais si tu devais passer avant que
je ne trépasse
je te préférerais
aux yeux si verts qu’ils me
donneraient le courage de racheter
mon âme
au diable
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