Plus rien
ne me tient
l’alcool ne me tient plus
l’écriture ne me tient plus
la colère ne me tient plus
la faim
baisse les bras,
j’écoute des musiques
tristes,
mes veines contemplent mes couteaux d’un air
bizarre
l’aspirine
n’est pas
assez forte
pour m’expédier au pays des rêves
des musiques tristes et
le souvenir
de corps
chauds, non mais vise un peu le cliché,
la solitude est une sournoise
et étouffante folie
trop longtemps sans baiser
trop longtemps sans avoir été aimé
ça vous
brise un homme
A la nuit
tombée
ces putains de voix dans ma tête
deviennent
dangereuses, trop souvent la fin est sordide
pour les types comme moi
il y a du
sang sur ma gueule de clown
mon âme s’est percée le cœur
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