la déception, c'est ce que te laisse un amour terne dicté par un besoin névrosé de se sentir aimé
la destruction et la chute, voila ce qui attend le coeur passionné
au bord du lac la brune aux yeux verts pleurait pour que je la reprenne
pour que je pardonne nos multiplies infidélités, tout était mort depuis longtemps
elle s'offrait, tous les soirs par devant et meme par derrière, tout ce que je voulais pour
que je la reprenne,
et des années plus tard près d'une rivière je chialais comme une merde devant la brune aux yeux noirs
qui secouait la tête, dégoutée devant tant de pathétisme, j'apprenais en pratique une théorie
que je connaissais déjà sur le bout des doigts, ne jamais ramper
le cœur arraché et les yeux déchirés par tout ce qui hurle en moi
je sais bien que l'amour fou, c'est fumer du crack, la divine explosion de l'âme précédant la
vicieuse addiction du cœur
et je suis mort mais n'essaie pas de me ressusciter
mon cadavre, c'est tout ce qu'il me reste
et elle, j'attends patiemment qu'elle m'envoie la video du fouet sur son joli cul de salope sublime
et celle que j'aurai pu aimer se fourvoie dans quelque chose sans avenir
et ma pote d'enfance a tout plaqué car elle veut vivre avant de que la mort surgisse
l'américaine d'auvergne a viré son mari
et la cameuse qui prendrait plaisir à me frapper dit me feras-tu l'amour si tu viens ?
les femmes sont dingues et moi encore plus
c'est surement ça qui me plait, l'adrénaline et les poitrines qui halètent
dans la solitude je trouve un équilibre qui me fait regretter tous mes déséquilibres
A l'aube de la dernière danse,
dans mes draps sales, je réalise qu'il n'y aura plus rien
et dans la nuit la lumière ne s'éteignait jamais
et dans l'obscurité je planquais mes lâchetés et je priais pour une peau à scarifier avec mes dents
perverse absolution de mon âme sacrifiée sur l'autel du péché
ô bébé, c'est si bon quand tu hurles et que tu griffes mes paupières
ne me laisse pas fuir la lave entre tes cuisses, retiens moi-là
quand l'étreinte cesse, je redeviens ombre sans passé ni avenir, avec pour seule compagne
la mort qui me guette
Charmées par la folie de mes mots
Sur mon écran blanc la nudité de joueuses déesses incendie mes prunelles et je leur déclare un désir visqueux en guise
de flamme
elles sont de celles qui aiment qu'on leur lie les mains dans le dos avant de les embrasser
elles sont de celles qui appellent à genoux la passion et les marques sur la peau
comme moi, elles aiment ce qui brûle et savent que les cendres ne sont que des cicatrices
si tu veux être mon héroïne, viens courir dans mes veines
viole moi et dépossède moi de ma force si c'est le prix à payer
viole moi et quand à tes yeux merveilleux je ne trouverai plus grâce
abandonne-moi sur le trottoir de la rue de la poésie où tu m'as trouvé en train de vendre
mon cul de pute
pour rien
Je ne suis magnifique que le temps du sourire que tu m'offres
quand toi aussi, tu m'auras tué, ma dépouille chantera encore que
rien n'est plus intense que le feu !
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