un jour,
la foule oubliera qu’elle réclamait
ma tête et elle m’acclamera et
scandera
mon nom, avide de me voir dévoiler
mon âme et
j’aurai les filles sans âmes et l’argent
et la vie
facile et tout ça me brulera et
en attendant, j’ai faim
comme un gosse de vingt ans
et je
sillonne les rues avec ce truc malsain au fond des yeux,
la folie de ceux qui aiment gouter
au sang
je tombe de
sommeil mais la flamme refuse de s’apaiser
et me voilà
à hurler un prénom sous la lune,
et le monde est mien
à tout jamais
la nuit m’appartient, le
soleil m’appartient
et je connais le prix de chaque pute qui
arpente le trottoir
de mon
existence et je les aime comme le chien aime la main
qui le
nourrit et la vie se love dans le creux de mon épaule
et si celle
là ne m’appartient pas
il arrive qu’elle danse
pour mon sourire
et fasse de
moi
un
homme heureux
le temps de
quelques pas
peut-être
que rien n’est vrai, peut-être que tout n’est qu’un souffle
de vent sur un lac d’indifférence
la vie ne dure qu’une seconde
avant que le doigt de Dieu nous
efface de son Divin Plan
mais certains battements de cœur
ont un gout d’immortalité
ont un gout d’immortalité
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