Le
jour où j’ai avalé trop de drogues
Je ne
voulais pas finir comme ça,
Partir
sans m’être fait briser le cœur,
Savoir que quelques choses
restaient encore à vivre
(J’avais
encore envie de
VIVRE)
il
me fallait encore un peu
plus
de
temps car
Même
si j’étais sur la bonne
voie
Je ne
me sentais pas suffisamment coupable
pour
être déjà jugé
La drogue n’avait jamais été mon truc
(trop peur d’y prendre gout)
Et
je ne touchais à ça quasiment jamais
Et tous
mes potes remplis de fumée
Bleue,
(le cerveau amorphe
et prêt à exploser,
La bouche avide de téter)
pouvaient
bien se moquer de moi,
Même sans ça, ils me
Trouvaient
déjà différent et
risible
Je
ne sais pas ce qui m’a pris
Ce soir
Là,
complètement soul
J’ai
dévoré
La
moitié
Du stock
Mais
depuis ce bad-trip
De folie
(crises d’angoisse, voile noir,
vue
dédoublée, cœur qui bat à 300)
ben j’ai fait ce que je faisais
toujours normalement, j’ai
laissé
la vodka
et les tueuses aux yeux
remplis de
flammes
faire
le boulot
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