mercredi 22 décembre 2010

Cher Monsieur Dan Fante

Cher Monsieur Dan Fante,

Je ne prend pas la plume pour vous ennuyer
Avec ce que j’écris où mon évident manque de
        talent,
Mais pour vous remercier
Pour toutes les fois,
Où vous posez sans tricher
Vos tripes sur le
        papier
Avant de vomir votre alcool et vos souffrances dessus
Pour ensuite colorier le tout avec le rouge du sang
        versé
Dans les rues grises de L.A à New York,
Dans des amours
        impossibles
Sous la pluie froide ou le soleil insensible,
Sur des canapés crasseux ou des sièges en cuir
Pour toutes les fois où votre rage et votre obstination vous
        poussent
A graver sur la page blanche chacune des entailles de votre cœur
ces moments où la vie vous a découpé en morceaux saignants
Avec un scalpel rouillé à la lame émoussée sans aucun
        états d’âme

Vous ouvrez la route selon votre désir
parfois à coup de
        machette,
Parfois avec la précision d’un horloger suisse
        sobre,
Nous goutons votre sang et
Vous nous enseignez le
        courage

D’autres viendront grâce à
        Vous

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire