lundi 12 septembre 2022

Je me souviens avoir respiré

Nue et vicieuse devant la webcam, elle glisse deux doigts dans sa chatte,
comme lui a dit de le faire l'inconnu en face sur l'écran,
s'exhiber, obéir, se fourrer son gode rose après l'avoir sucé en gros plan pour les faire bander et
les rendre dingues de son corps de déesse
elle adore ça
comme elle aime que je lui dise le mot pute quand je la baise 
comme elle aime que je la lèche longtemps avec un doigt dans son cul juste avant de la prendre
cette fille est une salope et putain, ça m'excite de la savoir libre dans ses désirs sales
et moi, planqué sur le coté, je la regarde jouer la queue à l'air
elle aime qu'on jouisse sur sa chatte et s'endormir ainsi, le foutre collé à ses lèvres
elle pourrait sucer des tonnes de bites à la queue leu leu, il lui suffirait d'avoir confiance
et moi, j'adore son côté salope, nul besoin de drogue pour entrer au paradis,
toucher sa peau, c'est en crocheter la porte d'entrée
c'est ma chienne et souvent, ma queue est la laisse qui la garde près de moi
ça et les mots que je murmure, des mots d'amour, des mots qui salissent et asservissent,
des mots qui glissent le long de sa carotide comme la lame effilée du couteau de l'assassin
des mots qui trouvent son coeur comme le poison
j'ai ma sale gueule et des gouffres sombres un peu partout en moi
mais quand elle est là, c'est comme si j'avais une chance de tenir debout sans boiter
et quand elle part
je brûle mais je n'irai pas enfer, car c'est mon âme que je perds
ô
je suis sans doute la dernière graine de folie qui a envahi son esprit
j'ai été fait à l'image de Dieu, alors Dieu et bien laid et ceci explique le Diable
je suis la lave, je suis la flamme, l'avenir ne me réserve qu'un destin de cendres
mais j'ai fini de pleurer, la vie commence le jour où tu réalises que tu es seul(e)
pour mener chaque combat,
(l'amour aussi est une lutte, amor)
ô, il est temps de mener cette guerre et de tendre à la victoire
ô mon amour, tu es si laide dans les bras d'un autre
et moi je suis si beau quand j'agonise sur le goudron dans une autre vie, dans
une autre ville ou dans celle-là
je vieillis mais je boxe encore les mots avec la rage du perdant
et je me souviens d'une fille qui montrait sa chatte, son cul, ses seins et sa petite gueule de
pute sublime
à des types qui se branlaient et crachaient leur venin pour sa beauté et la chaleur
qui dévorait son entrejambe
et de moi
qui bandais pour elle
comme on bande pour Dieu ou pour 100 milliards de dollars sur son compte en banque



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