samedi 23 février 2019

les groupies ne sont plus ce qu'elles étaient

La blonde qui sait pas quoi faire de ce qu'elle écrit
vient me parler et elle dit
que ça va pas marcher, qu'elle ne va pas m'envoyer de photos d'elle à poil

les groupies ne sont plus ce qu'elles étaient

- il y a vraiment des filles qui t'ont envoyé des photos d'elles nues ?

- oui, et tu peux envoyer tes poèmes à plein de revue de poésie

et ma réponse l'enchante, enfin la partie liée aux poèmes et revues surtout

et le soir je sors et je bois de l'alcool vert fluo
avec la black magnifique et mon pote qui sait pas s'il doit la draguer
ou se taper la blonde qui elle est en morceaux ce soir, fatiguée par sa semaine
de boulot
et les cassures au fond

et les serveuse qui me détestaient pas tant que je voulais le laisser croire
m'adorent maintenant qu'on a passé
une soirée à rire, boire et parler de cul sans que je ne tente de leur toucher les seins
ni le postérieur, parce que parfois, bourré ou non, je sais me tenir plus que je veux bien le laisser croire

et 1m77 de chair brulante m'achète des bijoux sur un site de vente en ligne chinois
et elle râle, putain deux heures trente de métro par jour que je pourrai passer à baiser

et j'ai pris un nouveau chien et je lui dis, ta mère était une salope qui s'est faite fourrée
par le premier mâle qu'on lui a présenté et il me lèche les doigts
et je lui dis, non ta mère était une fille bien qui a fabriqué un chiot magnifique
et il me lèche les doigts
bordel qu'est-ce que j'aime les chiens
les relations sont si simples avec eux
tu laisses le pâté en croute sur la table basse du salon et le chien bouffe ton pâté en croute

et je regarde la lune et le soleil et à chacun je dis

                                       va ou tu veux, mais souviens toi d'où tu pars

et j'aimerai bien qu'une fille vienne lécher mes couilles et les plaies aussi
mais personne ne vient
mais,
(paraphrasant à ma sauce et sans vergogne le grand génie Heptane) toujours pas de nouvelles de mon
                              dealer de viagra indien

et les plaies saignent et sentent mauvais, ne cicatrisent jamais
et il faut apprendre à vivre avec, à composer avec soi mème mais se persuader à raison que son passé
n'a jamais que le pouvoir qu'on lui donne, ne le désarme pas, ne le rend pas moins dangereux
la plupart d'entre nous ne sont jamais que leur pire ennemi
tout comme moi

en règle général je ne bois que le weekend, ainsi
j'ai l'impression d'être un looser différent de la semaine

man, l'alcool est une putain de défaite
woman, ma vie aussi je crois bien

et
petit message personnel,
c'est ta petite gueule de pute que j'aimerais bien tenir en mes mains là tout de suite
ta jolie petite gueule de pute insolente et je te dirais

suce mon coeur  jusqu'à ce que je te gicle des litres d'amour en pleine face

et tu me ferais ce sourire mystérieux que tu sais si bien faire
et comme toujours je resterais sans voix et la victoire serait tienne
ouais





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