J’ai traversé bien des nuits
de terrible solitude
de celles où tu supplies ton
cri d’avoir un écho
en réponse à tes peurs
j’ai traversé bien des nuits
aux éthyliques brouillards
de celles où tu rentres seul, aussi paumé qu’à l’aller
pour finir la bite à la
main, noyé dans la vodka et donc incapable
de bander, de te branler,
trop habitué à la boisson pour avoir d’autre envie
de vomir que la nausée qui te prend lorsque
tu fais
face à ton visage
dans la glace, face à ce que
tu as fais de ta vie,
parce tu es l’unique coupable
de cet implacable échec,
ta
minable existence
et seuls le réveil et le
misérable texte
que tu ponds sans talent sur un blanc écran
te laisse croire qu’il y a
un sens à tout ça
mais le seul sens est celui
qui te mène à la mort, tu es moins
immortel que le pigeon
moins immortel que le
caillou sur le chemin
moins immortel que la
croyance en l’amour d’un Dieu
suffisamment fou pour créer
l’homme
et le laisser libre de prétendre
une humanité…
et tu finiras sac d’os pour chiens
errants
viande putride offerte aux mouches
et le paradis n’est pas un
bar où les putes et la vodka sont en libre service
et l’enfer non plus
et ton âme….
Mon Dieu qu’est ce qu’elles hurlent nos
âmes !!!!
Mais Dieu est en vacances et c’est le diable qui
a gardé le double des clefs
a gardé le double des clefs
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