Elle est
assise sur mon plumard en train
de se
rouler une clope
son joli cul et ses gros seins
à l’air
libre. Elle est venue pour baiser,
on est
dimanche, mon corps est brulé par
deux jours
de vodka, mauvaise pioche ma puce
elle parle de se prostituer
elle a besoin de fric.
Dans le
temps, j’ai connu des filles qui vendaient leur cul
pour une raison ou une autre,
la plupart d’entre elles avait un
truc
de brisé
quelque part en dedans
je ne sais
rien de ce qui est cassé chez elle
elle ne me
l’a jamais dit.
elle est dure, mais pas assez pour
s’offrir
contre
quelques billets sans payer un prix
il y a
quelque chose de sensible et fragile en elle
- Tu n’es pas faite pour être pute je
lui dis
Je ne crois
pas que quiconque soit fait pour être pute
je sais juste que quelques-unes de
celles-là
semblent parvenir
à tenir en le faisant
les autres….
Pourtant
elle semble décidée, j’échoue à désarmer son bras.
- Il faut que tu arrêtes de boire,
quand je vois ce que tu fais avec tes mains, j’ai peur de rater le meilleur
coup de ma vie.
- ouai je réponds. J’ai déjà raté
beaucoup à cause de cette merde, je suis en train de me tuer, et je le fais en
toute connaissance de cause.
Elle veut
se louer à des corps inconnus et je me détruis avec application
je me demande
ce qui nous retient de nous aimer nous-mêmes
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