4h46
du samedi
matin
rentré
du rock en
musique de fond
la poésie
de John Fante entre les mains
en début de
soirée
je bossais
et la fille
(même pas 30 ans, folle
du cul)
m’envoie un message
« pas
d’alcool ce soir »
et je dis
ok, et maintenant, j’ai à moitié tenu ma parole
j’aurai pu faire vraiment pire, moi
le cinglé
désaxé,
mateur de culs
et lécheur
de seins
mais je
n’ai pas été parfait non plus…
putain,
bébé, tu sais bien que je suis flingué
l’âme détruite sans trop
savoir pourquoi
et les tripes réduites à zéro dés qu’on glisse
un verre dans ma main gauche
on doit se
voir lundi après 22 heures
et pas avant, pour que j’ai récupéré
enfin j’espère que ce sera ok
j’ai tant
raté à cause de mes nuits de folies, c ‘est comme
si je
refusais de comprendre
d’apprendre
comme si je
passais mon temps libre à
ouvrir mes veines à coup de canines
pour une
fois
je devrais
faire un truc intelligent,
courir jusqu’à ton pieu
aux
draps
blanc
pour
fourrer ta
chatte et claquer ton joli cul
ça me paraît une super
idée
bien
meilleure
que
le suicide
lent
de la vodka
tout ce qui
est susceptible de me tenir éloigné des verres
est une poésie cosmique
et
baiser, c’est entrevoir le divin
plonger
la tête la
première dans d’éphémères éternités
… tout ce qu ‘il m’a
fallu pour oublier ça….
tout cet
alcool de merde
et au moins autant d’inutiles
désirs de morts
combinés à de la folie pure
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire