mercredi 22 septembre 2010

Six ans ont passé

Six ans ont passé et il y a encore des images qui remontent.
Ca vient comme une érection du matin
Sans y penser.

Putain,
J’étais croque de toi, comme un fou se toque d’une étoile.

Tu étais pour moi comme le truc qui aide les putes à tenir
Soir après soir
sur les trottoirs gris des rues mortes
Cet indéfinissable force qui les pousse à croire que quelque part il existe
Une lumière qui serait VRAIMENT blanche
Cette petite chose pure qui les retient
D’appuyer sur la gâchette
De se pendre
De s’ouvrir les veines dans un bain tiède
Et les pousse à supplier leur mac d’arrêter de taper plutôt que de le laisser les tuer.

C’était alors facile
Les mots d’amour,
Les journées à l’usine,
Te baiser chaque nuit et marquer ta peau sans jamais penser à une autre

Putain ce que c’était bon
Ton corps chaud et tes lèvres douces
Ta manière de fermer les yeux en souriant juste après

Six ans ont passé
Et tout ça arrive encore à me manquer.
Pas toi.
Ce qu’on avait, ce qu’on vivait.
Tous ces soirs ou je croyais ne plus être seul
Ces instants où il me suffisait de prononcer ton prénom pour tuer la souffrance

Je me déteste à chaque fois que ça arrive
Mais je n’y peux rien
Malgré toutes ces nuits depuis Nous
Quelque soit le regard, mon cœur cesse de battre dès que j’ai joui dans la bouche.

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