J'avais parfois ce genre de ressenti pathétique :
Tu avais la perfection d’un corps, mais c'est la beauté de ton âme qui me faisait désirer ton cœur.
Je te voulais comme un trophée pour mes vieux jour, je te voulais comme l’heure de gloire de mon présentUne flamme folle luisait au fond de tes prunelles et je laissais ce feu cautériser la déchirure de mon êtremais depuis toujours, plus que l'amour, ton addiction était la souffrance moraletous nos rires, tu les a assassinés
sauf que :
le feu s'éteint et le vent reprend ses droits
et la nuit je pense à des culs, des seins, à des étreintes sales et violentes
à des rires dingues et à des nuits pêcheresses
c'est étrange, avant, il me fallait un physique bien sur
femmes et hommes désirent un physique
mais je cherchais un regard et derrière il me fallait une âme
bien sur il n'y a jamais d'âmes
pas plus qu'il y en a derrière vos prunelles ou les miennes
et maintenant, seul l'instant compte
celles qui viennent sont abimées
par d'autres que moi
(celles qui sont venues disent que je ne suis pas le pire)
le problème n'a jamais été vraiment qu'on cantonne les femmes au rôle de pute
mais que les hommes se persuadent qu'ils peuvent tous se comporter comme des maquereaux
(ça vaut pour un éventail plus large que les relations sentimentales)
un jour, je parlais à une femme que personne n'avait jamais léché dans la cage d'escalier
d'un immeuble quelconque
je trouvais ça tellement triste pour elle,
elle était d'accord avec moi et ne pensait pas que je suis fou
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