Partout dans la ville, il y a de jolies petites putes
qui vivent, mangent, boivent, pissent, baisent
mais elles ne vivent, ni ne mangent, ni ne pissent, ni ne baisent
qui vivent, mangent, boivent, pissent, baisent
mais elles ne vivent, ni ne mangent, ni ne pissent, ni ne baisent
dans ma petite maison blanche
avec une insolence certaine, je prétends que
la solitude, parfois, est le secret d'un certain équilibre,
j'ai beau faire le fort à haute voix
la plupart des soirs j'implore pour une présence
pour une peau
ou un
cul
quelqu'un qui se colle à moi et me sauve de la glace
laissez venir à moi les jolies petites putes, je murmure aux cieux, elles sont folles
mais ce sont les plus douées pour repousser les tempêtes
peu m'importe qu'elles soient dangereuses et dissimulent un stylet d'assassin dans leur manche
j 'en veux juste une avec une âme passionnée et la chatte en feu
une qui sache rire, lécher les couilles et me laisser croire
que j'ai le pouvoir
je lui dirai, quelle sublime petite pute tu es !
elle jugerai inutile de me répondre, se contentant de laisser flotter sur
ses lèvres rouges le sourire de celle qui me laisse parler mais qui sait qu'elle n'est rien de moins qu'une
reine
une reine à qui il suffirait de claquer des doigts pour me briser
je ne suis pas venu pour te sauver -dira-t-elle avec tant de douceur que cela ne sonnera jamais comme
un jugement - il suffira d'une brise légère pour m'éloigner de toi
je mordrai sa peau pour la retenir et
dans ses yeux surement verts, je me noierai jusqu'à en perdre mes maux
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