mardi 11 mai 2021

il existe des lieux où l'on enferme les gens comme moi

La beauté des femmes est un délicieux supplice
 
quoi qu'il en soit,
Ne reste pas près de moi
dans mon monde tout ce qui brille est ordurier
 
la foule refuse la différence à laquelle elle n'octroie jamais une tranquille indifférence
ils m'ont déjà crucifié
je ne les crains plus et quand ils viendront pour me pendre avec leurs regards vides
et la certitude de leur bon droit, mes rires seront autant de libertés qu'ils ne pourront tuer
 
on est mardi et il faut vraiment que je baise autre chose que mes mains
on est mardi et le sang coule sur les trottoirs, coule de mes yeux fous
tu peux te voiler la face, mais je sens les vapeurs de ta petite culotte
à des kilomètres de moi, je sais que parfois, tu penses à ma queue en toi, que ça t'arrive quand tu t'endors
que peut-être tu touches ta moiteur avec mon visage en filigrane de tes coupables désirs
je le sais comme je sais
que tu ne peux le confesser à personne, 
 
pas même à
moi

j'ai changé, là où tu voyais de l'obscurité il n'y avait que du désespoir
et maintenant, là ou tu verrais du désespoir, il n'y a que de l'obscurité 
 
indépendamment de ma séraphique déchéance,
Mes nuits sont ensoleillées
les portes de mon esprit s'ouvrent et derrière je ne perçois qu'un enfer
de plus

bizarrement, je songe à la stripteaseuse américaine qui suçait si bien
à sa chatte si parfaitement épilée qu'elle ferait hurler les féministes d'aujourd'hui

tout est bon pour rester loin du danger
croyons nous, voilà pourquoi nos solutions ne sont souvent qu'un échec de plus
 
(y compris se détruire sciemment
y compris se frapper
y compris graver d'étranges poèmes à la lame de rasoir sur sa peau blême)
 
ô
à quoi bon s'inventer des Dieux puisque nous sommes si doués
pour nous maudire tout seul

faut vraiment que je baise,
tout vibre en moi
tout tend à redevenir si... déraisonnable
je ne sais pas comment je tiens en équilibre au lieu de sauter dans mon vide intérieur 
mais putain
recommencer les dingueries
serait un agréable prétexte pour me prétendre vivant

la beauté des femmes, bébé, elle me sauve de toi
mais elle ne me sauve pas de moi
j'attends celle qui me tuera pour de bon
et ce n'est ni toi
ni ma blonde âme sœur à la vie si parfaite sur mon réseau asocial
j'attends celle qui me tuera pour de bon
et en l'attendant faudrait que je baise
une angélique putain voudrait-elle me prendre sous son aile ?
 
il existe des lieux où l'on enferme les gens comme moi mais cela ne m'effraie pas   
 



 

 

 


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