dimanche 25 février 2018

Si j’ai pas baisé ta mère, c’est que je préfère ta sœur





C’est le matin et j’me sens comme une vieille pute…
trop baisé !

C’est le prix à payer d’avoir tout foiré
Trop abrupt, j’ai vrillé, alimenté mon goût prononcé pour la violence
Dirigée contre soi
Bien sombré dans l’alcool et les décors sans consistance
C’est tout moi
J’me la colle pour me faire du mal, j’ai une certaine constance
J’t’entends pas m’applaudir quand tu m’vois souffrir
J’me suis abrité dans les ombres, réfugié dans l’obscurité, j’m’y sent protégé,
Bien caché mes échecs j’les dénombre
Plus jeune, je me rêvais libre, m’évadais dans les livres pour oublier
La haine
Plus vieux j’ronge mes chaines, j’suis vincentgétorix, j’connais la défaite
Mais j’continue, j’emmerde
Les césars, les lauriers, les récompenses et les sourires de circonstances
Les biens pensants me font gerber, on bande pas de la tête
Tout ça c’est de la merde
Si j’dis que les femmes sont des putes c’est que j’sais bien que tous les mecs sont
des fils de pute
Mais faut pas croire tout ce que j’dis, la vérité je l’écris
Tu sais bien que j’suis un peu menteur, un poil voleur
Faut pas m’faire confiance, garder ta défiance
Si j’ai pas baisé ta mère, c’est que je préfère ta sœur
avec les filles j’ai pris des râteaux et l’amour j’ai fini au cachot
J’suis comme Patti Cake$ j’ai eu ma part de ghetto
J’veux bouffer tout le gâteau, sortir du noir avoir
Le monde à mes pieds, les yeux éclatés par trop de beautés
Si je viole ton cœur finiras tu par m’aimer ?

Dans mes yeux quelque chose de vide, et derrière j’ai plus d’âme
Juste des flammes qui m’dévorent
Dans ma bouche, des mots comme des armes
J’raconterai haut et fort ton cul que j’déflore
Et c’est avec ça que j’ferai mon or

C’est le matin, j’suis juste un peu mort, pas tout à fait éteint
Si mes paupières sont closes, faut pas croire que j’dors
J’essaie juste d’oublier comment la vie m’a baisé pour mon arrogance
J’ai eu ma dose, fini de faire le malin
Je laisse tomber les fragrances, j’ai pas manqué de chance mais de talent
sur le ring j’ai toujours été  un peu lent
Quand sonne le gong de fin, c’est les pieds dans la boue que j’tiens encore
debout
j’sais pas bien qui je suis
Mais j’ignore rien de ce qu’j’fuis
La loose c’est d’un ennui
Quand j’laisse tomber la défonce, v’la que j’fonce
On connaît tous son propre enfer, pas facile d’s’en défaire
Mon amour aurait tellement voulu être fière de moi
C’était pas la première
Ce s’ra pas la dernière
à s’barrer avec mon estime de moi, en faire des confettis
Le pourquoi du comment j’suis là ravagé
Les tripes à l’air sur le clavier,
à ramasser les morceaux
tremblotant parfois comme un puceau devant sa première chatte
De la douleur et des peurs, c est ok, toujours mieux que des pleurs
Et si ceci n’a pas l’heur de te plaire, tant pis, j’vais pas en débattre
J’ai d’autres problèmes pour expliquer mon teint blême
Le doigt de Dieu, ciel quel affront, j’lai pris profond, j’ai pas joui
Depuis qu’il m’a cassé les pattes
Je marche comme un roi boiteux, parce que même boiteux
Un roi s’ra toujours un roi
C’est la couronne qui fait la fonction
Quand t’es en haut de l’affiche,
Y a toujours un mec pour te lire tes fiches
Et un autre pour accomplir le sale boulot
Et tous un tas pour lécher ton trou de balle
Dans l’espoir de t’voir sourire
Tout en souhaitant qu’tu dépêches de mourir
C’est ce qu’on appelle l’humanité
La grandeur de l’âme humaine
La réalité du complot dans toute sa splendeur,
Quand les masques tombent, l’horreur dévoile ses oripeaux
Quand j’y pense
Ça me fait plus vraiment de peine toutes leurs mises en scènes
J’garde mes distances, travaille ma jactance
tire des punchlines comme des balles
Avant de m’faire la malle
J’finirais bien par monter pour regarder ça de tout en haut
J’suis comme Patti Cake$ j’ai eu ma part de ghetto
J’veux bouffer tout le gâteau, sortir du noir, avoir
le monde à mes pieds, les yeux éclatés devant trop de beautés
Si je viole ton cœur finiras tu par m’aimer ?
Si je viole ton cœur finiras tu par m’aimer ?

Dans mes yeux quelque chose de vide, et derrière j’ai plus d’âme
Juste des flammes qui m’dévorent
Dans ma bouche, des mots comme des armes
J’raconterai haut et fort ton cul que j’déflore
Et c’est avec ça que j’ferai mon or

Ma poésie
C’est ton cul que j’déflore
yearh

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